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Mali-Senegal

Mali-Senegal
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15 août 2008

Au revoir

DSCN1869A la fin de ce merveilleux séjour, j'ai repris le car qui fait la liaison Bamako-Dakar. Makanfing m'a accompagné jusqu'à la gare des bus, et j'ai parcouru de nouveau, en 44h, les 1300 km qui séparent les deux capitales. J'ai retrouvé mes amis sénégalais, Sadioba et les autres. A nouveau, ils m'ont bien accueillie, et je suis restée deux jours, agrémentés de baignades, de repas aux poissons grillés et de ballades nocturnes, avant de reprendre l'avion.


Ce séjour fut beau au point de vue paysage, riche au niveau activités. Mais ce que je retiens le plus, c'est l'hospitalité des gens, toute cette chaleur humaine et les moments passés avec Sadioba, son entourage, avec Makanfing, Dicko, tous les gens de l'ORTM, les gens de l'auberge, les voisins, les rencontres que j'ai pu faire à l'improviste. Cette expérience était riche en discussions, sur la politique, le pays, la culture, la mentalité des gens, et divers sujets de conversation. Les seules choses que je regrette, mais qui étaient fatales, sont les maladies qui m'ont fait manquer huit jours de découvertes.

Je n'ai qu'une envie, c'est de rattraper ce temps perdu et d'aller plus loin dans la découverte du Mali et du Sénégal, les pays de la Teranga : l'hospitalité.

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15 août 2008

Le pays Dogon manqué

Le stage touchait à sa fin. Je prévoyait donc d'aller les cinq derniers jours au pays Dogon, dans les falaises du côté de Bandiagara. Malheureusement, j'ai manqué cette excursion qui, j'en suis sûre, aurait été magnifique, car j'ai attrapé une bonne grippe. Avec 40° de fièvre, la gorge prise et des sueurs brûlantes, j'ai préféré, avec beaucoup d'hésitation, reporter ce voyage à 800km de Bamako à plus tard. Aujourd'hui, je rêve toujours d'aller visiter cette contrée, ainsi que Tombouctou et le désert.

15 août 2008

Dicko, la guitare et le poulet frites

J'envisageais d'aller visiter le pays Dogon, et j'en parlais à Ibrahim, un journaliste de l'ORTM. C'est lui, qui me présenta à Dicko, le guide du Mali. Dicko connaît par coeur le pays Dogon et le désert. Il est d'origine touareg. Ce jour où j'ai rencontré Dicko, je suis restée jusqu'au soir discuter avec lui, échanger des photos, parler de musique.

Il a organisé mon excursion au pays Dogon, et m'a montré des photos du désert que je buvais en même temps que ses récits sur le vie dans le Sahara et le Gourma.

A partir de ce moment, j'ai revu Dicko plusieurs fois. Il a ramené sa guitare et nous jouions touts les deux, en mangeant du poulet frites, un délicieux poulet-frites qu'on allait chercher à Badalabougou et que l'on mangeait avec les doigts. J'ai de très bons souvenirs de ces moments là, moments tous simples de festins, de musique et de voyages par les récits de Dicko. Je n'ai, à regrets, aucune photo de lui.

15 août 2008

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15 août 2008

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15 août 2008

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15 août 2008

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15 août 2008

Les filles étaient en beauté

Les filles étaient en beauté

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15 août 2008

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15 août 2008

Le mariage à la campagne

DSCN1814Makanfing avait une cousine de sa famille qui se mariait. Nous sommes partis, lui, Gautier (un autre stagiaire de l'ORTM) et moi célébrer ce mariage dans son village natal, à 80 km de Bamako. Quand nous sommes arrivés au village il pleuvait. Cela n'a pas empêcher à la cérémonie d'être fêtée, haut en couleurs. Il y a avait plein d'enfants, et à part eux, que des femmes. En effet, au Mali, les cérémonies de mariage se font séparément. La femme fait la fête de son côté avec toutes les autres femmes de son village, et vice-et-versa pour l'homme.

Il y eut de la musique, des chants, et tout un rituel autour de la mariée. Toutes les filles étaient en beauté, habillées en couleur, avec des coiffures sublimes.

La nuit est vite tombée ce soir là, mais la fête continuait.

Gautier et moi avons eu le droit à «la bouillie», une mixture blanche qui nous a laissés perplexes. Puis nous sommes rentrés, tard le soir, dans nos pénates.

11 août 2008

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11 août 2008

Après mon petit tour, c'était le moment de partir

DSCN1501Après mon petit tour, c'était le moment de partir pour l'émission. Arrivés sur place, il y avait déjà foule. On me laissa faire des essais caméra pendant que la scène se préparait.

Puis l'émission commença : il y avait le feu ! La foule était en délire. Mais, contrairement à la France, il n'y avait aucun fauteur de trouble, aucun «mauvais spectateur». Tout le monde semblait enchanté, éblouit par les artistes, et la foule chantait, dansait, riait à tous éclats. J'ai rarement vu une si bonne ambiance et autant de folie.

Je me suis assise à côté du réalisateur et j'ai observé son travail. C'est lui qui devait contrôler l'image des trois caméras, et choisir la bonne caméra au bon moment. Il avait le droit à l'erreur car l'émission n'était pas en direct, mais réalisateur est un travail très délicat, où il faut être extrêmement rapide et concentré pour enchaîner des plans de parfois une à deux secondes.

11 août 2008

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11 août 2008

Nous sommes arrivés dans la petite case où nous

DSCN1469Nous sommes arrivés dans la petite case où nous devions tous loger. Comme il restait un peu de temps avant que l'on parte préparer l'émission, je suis sortie visiter les environs et j'ai découverts plusieurs anciennes battisses d'architecture coloniale. Ces maisons étaient très belles, certaines complètement délabrées, d'autres toujours d'usage, comme la mairie par exemple.

11 août 2008

Ségou

J'ai eu l'occasion de partir avec l'ORTM à Ségou, une ville situé à environ 200km de Bamako. Le contexte était la réalisation d'une émission appelé «Maxijeunes». Dans cette émission les artistes les plus célèbres du Mali viennent se produire ainsi que d'autres artistes à qui on donne leur chance. En première partie, il y a un jeu de questions du type «Question pour un champion».

Nous sommes partis très tôt le matin en bus. Il fallait voir l'expédition. Les gars ont monté les buzzers pour le jeu en haut du car et les ont fixés avec des cordes. Ceux-ci étaient tout abîmés, la peinture orange toute rayée.

Nous avons parcouru les 200 km en s'arrêtant de temps en temps pour se rassasier.

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26 juillet 2008

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26 juillet 2008

L'étudiant et l'Université

J'étais partie me promener un dimanche. Je pris une route qui montait, et je me retrouvais avec une superbe vue sur Bamako. Là haut, je rencontrais un étudiant, dont j'ai oublié le nom. En fait, nous étions tout près de l'Université de Badala ou il étudiait. Il me fit monter encore et entrer dans l'Université. Je vis l'insalubrité des locaux, les toilettes communes à ciel ouvert. Il me montra «sa» chambre ; les étudiants étaient à 15 dedans. Il y avait trois fois trois lits superposés et des lits par terre, dans tellement peu de mètres carrés. J'ai rarement vu autant de promiscuité dans une Université.

Après la visite, nous sommes allés faire un tour et discuter, avec vue sur un coin calme de Badala.

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26 juillet 2008

Amandine

Amandine

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26 juillet 2008

Rétablissement du paludisme...

Rétablissement du paludisme...

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26 juillet 2008

Le Paludisme

DSCN1593Le matin du départ, je me sentais plutôt bien par rapport à la nuit où j'avais vomi et mal dormi. Ibrahim était venu me rejoindre a 8h, et je décidais de partir et de voir si ça irai en route. Nous partîmes rejoindre un bus qui nous emmènerai jusqu'à Sibi. Une fois dans le bus, juste avant le départ, une grosse diarrhée et des nausées m'ont prise. Nous avons fait demi tour et sommes allés voir le médecin du quartier de Badalabougou.

Celui-ci, pour 2000 Fcfa, m'a prescrit trois médicaments (pour toutes les maladies possibles et imaginables en fait) et m'a donné un médicament pour casser tout de suite le palu au cas où (un médicament qui ne se donne plus depuis vingt ans). Je suis restée au lit toute la journée et n'ai rien mangé. J'avais la diarrhée toutes les heures et j'ai vomi plusieurs fois. A chaque réveil, il me semblait avoir dormi dix heures au lieu d'une. Je peinais à regagner mon lit.

Le soir, Souleymane, un ami, est venu me voir. Comme je vomissait encore à une heure du matin, il décidait de m'emmener à la clinique. Nous partîmes en moto. Le médecin m'examina et enleva les trois médicaments pour m'en donner trois autres (en fait l'un d'entre eux était exactement le même mais en générique). Puis il décida de me faire une piqure pour arrêter les vomissements qui continuaient. Ce qu'il fit. En fait, il m'injecta d'un seul coup une dose de produit qui devait s'injecter en quatre heures. Je fis une syncope, le vrai black out. En partant avec Souleymane, je tombais dans le couloir. Le médecin me repris et me perfusa. Il faut dire aussi que je n'avais rien dans le ventre depuis deux jours. Après avoir repris connaissance, je rentrais.

Je restais encore une journée au lit. Me rétablissant petit à petit, la soir je discutait avec Amandine, une française très sympa qui vivait dans la même auberge que moi.

Elle me demanda si j'avais regardé si le médecin de la clinique avait bien désinfecté la seringue. Bien sur que non, j'étais dans les vapes à ce moment ! Là, j'ai eu une peur soudaine du SIDA. Amandine me proposa d'aller voir le médecin FRANCAIS le lendemain matin pour vérifier.

Amandine manquait une matinée de son stage pour m'accompagner au centre médico-social français. J'étais encore un peu dans les vapes quand nous partîmes à pieds.

C'est là que le médecin français me dit que ce qu'avaient fait les deux autres était n'importe quoi : le médicament générique, l'injection tout d'un coup, le médicament obsolète...

Enfin, deux des médicaments étaient bon, et il n'y avait pas de risque de SIDA. (j'ai quand même fait les tests à mon retour en France). Je reparti pour 21000 Fcfa et je finis de me rétablir doucement.

Le soir, avec Amandine, on cuisina un grand plat de pattes que je dégustait avec appétit.

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