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Mali-Senegal
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26 juillet 2008

Le Paludisme

DSCN1593Le matin du départ, je me sentais plutôt bien par rapport à la nuit où j'avais vomi et mal dormi. Ibrahim était venu me rejoindre a 8h, et je décidais de partir et de voir si ça irai en route. Nous partîmes rejoindre un bus qui nous emmènerai jusqu'à Sibi. Une fois dans le bus, juste avant le départ, une grosse diarrhée et des nausées m'ont prise. Nous avons fait demi tour et sommes allés voir le médecin du quartier de Badalabougou.

Celui-ci, pour 2000 Fcfa, m'a prescrit trois médicaments (pour toutes les maladies possibles et imaginables en fait) et m'a donné un médicament pour casser tout de suite le palu au cas où (un médicament qui ne se donne plus depuis vingt ans). Je suis restée au lit toute la journée et n'ai rien mangé. J'avais la diarrhée toutes les heures et j'ai vomi plusieurs fois. A chaque réveil, il me semblait avoir dormi dix heures au lieu d'une. Je peinais à regagner mon lit.

Le soir, Souleymane, un ami, est venu me voir. Comme je vomissait encore à une heure du matin, il décidait de m'emmener à la clinique. Nous partîmes en moto. Le médecin m'examina et enleva les trois médicaments pour m'en donner trois autres (en fait l'un d'entre eux était exactement le même mais en générique). Puis il décida de me faire une piqure pour arrêter les vomissements qui continuaient. Ce qu'il fit. En fait, il m'injecta d'un seul coup une dose de produit qui devait s'injecter en quatre heures. Je fis une syncope, le vrai black out. En partant avec Souleymane, je tombais dans le couloir. Le médecin me repris et me perfusa. Il faut dire aussi que je n'avais rien dans le ventre depuis deux jours. Après avoir repris connaissance, je rentrais.

Je restais encore une journée au lit. Me rétablissant petit à petit, la soir je discutait avec Amandine, une française très sympa qui vivait dans la même auberge que moi.

Elle me demanda si j'avais regardé si le médecin de la clinique avait bien désinfecté la seringue. Bien sur que non, j'étais dans les vapes à ce moment ! Là, j'ai eu une peur soudaine du SIDA. Amandine me proposa d'aller voir le médecin FRANCAIS le lendemain matin pour vérifier.

Amandine manquait une matinée de son stage pour m'accompagner au centre médico-social français. J'étais encore un peu dans les vapes quand nous partîmes à pieds.

C'est là que le médecin français me dit que ce qu'avaient fait les deux autres était n'importe quoi : le médicament générique, l'injection tout d'un coup, le médicament obsolète...

Enfin, deux des médicaments étaient bon, et il n'y avait pas de risque de SIDA. (j'ai quand même fait les tests à mon retour en France). Je reparti pour 21000 Fcfa et je finis de me rétablir doucement.

Le soir, avec Amandine, on cuisina un grand plat de pattes que je dégustait avec appétit.

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Commentaires
C
Mais si je les avais ces foutus comprimés, mais ca n'a rien empeché. (j'ai juste oublié d'en prendre 1 un soir). <br /> <br /> Saleté de palu !!!
L
Je peux pas m'empecher de rire de cet episode.....mais comment t'as fait pour partir sans les cachets anti-palu qui foutent la nausée ???? (lol)
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